Dying Light The Following : mon test garanti 100% bio

Il m’aura fallu attendre la sortie de The Following pour me frotter au phénomène Dying Light, un comble alors que c’est justement le jeu de Techland qui m’aura le plus tapé dans l’œil lors de mon escapade à l’E3 2013.
Mieux vaut tard que jamais et c’est pourquoi je me suis rapproché du studio polonais pour récupérer un code. The Following ayant gagné le statut de DLC standalone pendant son dev, je m’attendais à recevoir ce contenu uniquement mais non, le CM de Techland a voulu enterrer ma vie sociale en me filant l’Enhanced Edition…
Bon, je ne vais pas me plaindre d’autant que je tenais à rattraper mon retard. Le matraquage à coup de trailers sur l’étendue de la nouvelle zone de The Following était tel que j’ai détourné mon regard du jeu original. Connerie. Au lancement de The Following, un message m’avait pourtant prévenu que tout joueur sous le level 12 lutterait sa race, la race de sa grand-mère. J’ai fait mon bonhomme jusqu’à me retrouver, canif à la main, face à un gang armé. Après une dizaine de décès, j’ai capitulé et lancé Dying Light, l’aventure principale. Après quelques heures de jeu et les premières armes à feu récupérées, j’ai rebasculé pour retrouver le charme de la campagne verdoyante de The Following. J’étais enfin un paysan en quête de zombies à charcuter.
The Following dans Turbo
Il est justement intéressant d’avoir goûté aux deux afin d’en faire le parallèle. Si les mécaniques de jeu sont bien les mêmes, l’expérience procurée change quelque peu du fait de la topographie de leur map respective. Dans The Following, le parkour a laissé sa place à un moyen de transport motorisé : un buggy dégueulasse que vous allez heureusement pouvoir pimper et équiper en souvenir du jeu Armageddon. Une nouvelle composante qui est clairement au centre de l’expérience de The Following. La map est tellement grande (2x la surface du jeu original dixit les dev) que le buggy devient rapidement indispensable. Malheureusement ou heureusement, ça dépend de comment on le voit, votre véhicule tourne au fuel et s’abîme dès lors que vous faites le con avec. Il faudra donc faire des pauses mécano et looter des pièces et de l’essence sur les véhicules abandonnés qui jonchent les routes.
Dans The Following, le parkour a laissé sa place à un moyen de transport motorisé : un buggy
Et n’envisagez pas de changer de véhicule, vous ne pouvez piloter que votre buggy ce qui m’a valu quelques excès de colère. La map est grande comme je le disais et pour « justifier » l’ajout du buggy, les dev nous font voyager avec des donneurs de quête souvent à l’opposé de notre position. Éloignez-vous un tant soit peu de votre buggy et c’est la course à pied assurée. Moralité on passe beaucoup de temps derrière son volant, ça va que les sensations sont plutôt jouissives lorsque l’on passe sur le corps des zombies qui zonent dans la cambrousse. Je regrette néanmoins que le buggy soit relayé au simple moyen de transport, il aurait pu être davantage exploité en tant que support de quête.
A l’image des habilités de notre perso, plus vous conduirez et plus vous serez récompensé en XP. Ce qui vous conférera de nouvelles pièces, délirantes pour certaines, à rajouter sur votre engin. Pour les essayer, des activités liées à la conduite du type « atteindre la plus haute vitesse » ou « écraser x zombies en un temps imparti » sont réparties sur la carte.

LA CAMPAGNE ÇA VOUS GAGNE
J’ai volontairement attaqué ce papier par le buggy et non par le pitch qui ne m’a pas tout à fait transporté.
On retrouve Kyle Crane qui, suite à un échange avec un homme blessé, apprend qu’il est possible de quitter la ville d’Haran pour rejoindre une zone dans laquelle des personnes seraient immunisées. Après un rapide passage dans les égouts qui relient Haran à la nouvelle zone du DLC, vous faites la rencontre d’autochtones difficiles en affaire. Il vous faudra les amadouer en leur rendant service pour espérer en savoir plus sur leur culte, l’origine de cette immunité. La confiance qu’il vous accorde est symbolisée par une jauge qu’il faudra remplir pour atteindre différents paliers, jusqu’à faire copain copain avec eux.
C’est cette foutue jauge qui bloque votre avancée dans la quête principale et qui a un effet pervers : celui de vouloir vous occuper avec les à-côtés et vous donner l’impression d’avoir un DLC à la durée de vie de 50h ! Les missions sont globalement dans la même veine que Dying Light, les services à rendre sont de l’ordre de la réparation d’une pompe à eau, récupérer un item en particulier ou nettoyer telle zone. Certaines missions secondaires sortent néanmoins du lot en injectant une touche d’humour (tournant parfois au glauque) dans l’accomplissement de leur objectif.

Parmi les autres nouveautés, j’ai noté de nouvelles armes à crafter et d’après le CP qui accompagnait mon code, l’arbre de talent « Légende », accessible une fois que l’une de vos compétences est à son niveau maximum. Autant vous dire que je ne suis pas prêt d’en profiter. Une fois atteint, on serait un véritable badass, comme Jackie Chan…
Je n’en ai pas fait allusion mais côté rendu, le jeu offre un agréable spectacle avec de jolis jeux de lumière et une distance d’affichage vraiment honnête. Ce n’est pas la baffe du siècle mais la réal du jeu fait son office.
Sans surprise, je recommande The Following aux joueurs ayant bouffé du zombies dans Dying Light. L’avantage avec ce DLC, c’est qu’il profite d’une base vraiment solide avec un système de craft qui a fait ses preuves, un multijoueur qui donne une nouvelle dimension au jeu et tous les avantages qui ont contribué au succès du jeu de base. A faire entre copines de préférence.